Let us prey

Let us preyRéal : Brian O’Malley

2014 1/5

Le film foiré de bout en bout. Une gonzesse prend son premier service en tant que flic dans une bourgade paumée du Royaume-Uni (tout ce qui n’est pas Londres en fait). Un jeune renverse un mec cheulou, ce dernier disparaît, mais finalement retrouvé par une patrouille, est ramené au poste de police. Comme il est blessé le médecin vient (c’est chiant à lire, encore plus à regarder). Et là ça part en vrille. Car en fait chaque protagoniste est un tueur complètement taré qui cache bien son jeu. Les dialogues sont mauvais (et bien enfoncés par une VF pitoyable), les acteurs moyens (l’héroïne passe son temps à faire des tronches pas possibles avec sa gueule en caoutchouc). Dommage car la réalisation est ultra carrée, les effets spéciaux excellents et la violence bien présente, mais platement servie. La situation globale n’est absolument pas convaincante, les interactions entre personnages sonnent faux, une seule prière à faire : que ça se termine vite. À noter une scène hallucinante où le chef de police pédé arrive enroulé dans du barbelé avant de dézinguer tout le monde à coup de fusil à pompe. Délirant, certes, mais insuffisant. Tout ça pour quoi ? Pour comprendre que le mec cheulou vient punir les méchants : archange ? Archdémon ? Même le scénariste ne doit pas savoir. À côté de la plaque ? Pas de problème : au four.

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