Réal : José Manuel Cravioto
2015 3/5
Une gonzesse séquestrée, pendant des mois (ou des années ?) réussi à assommer son ravisseur. Au moment de s’enfuir, elle tombe sur des photos de différentes filles… Ce putain de pervers détient plusieurs filles dans des endroits différents, et elle va l’obliger à le mener à elles afin qu’elle les libère. Sauf que certaines ont les fils qui se touchent à force des viols subis, et surtout des clients font faire leur apparition. Je pensais me trouver devant un thriller classique, sauf qu’on lorgne vers le rape & revenge, sans le côté extravagant de ce sous-genre du cinéma bis. Filmé de manière carrée, ça va vite, pas de temps mort. Malgré la rapidité d’exécution l’histoire arrive à ménager des moments pour épaissir ses personnages, suffisamment pour leur donner une âme. La violence est sans pitié, et même si le réalisateur ne s’appesantit pas dessus, elles sortent du cadre ordinaire, du moins ce à quoi on pourrait s’attendre pour ce type de film. L’héroïne sort du schéma féministe auquel on aurait pu s’attendre, ici il n’y a pas de place pour les messages à la con : la victime se transforme en bourreau et la justice va être rendue manu militari. Rapide, brutal, sans pitié, en mot : excellent.
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